Dr. Jay T. Cullen, University of Victoria
Thursday October 26, 2017
Climate change is reshaping the Arctic Ocean faster than anyone imagined. Warming is reducing sea ice cover in the summer months, adding freshwater from melting of sea ice and glaciers, and altering ocean currents and ocean mixing. While Northerners may benefit from the expansion of commercial fishing and shipping and the exploitation of mineral resources, the physical changes in the ocean will affect the food available for marine life and alter the movement of metal and chemical contaminants that harm animals and those who consume them. By following and mapping the distribution of chemicals in the water, science will help us predict and adapt to the Arctic’s response to climate change and other human disturbances.
Dr. Jay Cullen is a Professor of Oceanography at the University of Victoria. His research specialty is the chemistry of metals and artificial radioactive isotopes in seawater and living organisms. He was awarded the Craigdarroch Research Award for Excellence in Knowledge Mobilization and named Provost’s Engaged Scholar at the University in recognition of his efforts in science communication, education and public outreach. Cullen is project lead of the Integrated Fukushima Ocean Radionuclide Monitoring project that is investigating the impact of the 2011 Fukushima nuclear disaster on ocean and public health in Canada.
Dr. Jay T. Cullen, University of Victoria
Jeudi, le 25 octobre 2017
Les changements climatiques sont en train de transformer l’océan Arctique plus rapidement que ce que l’on avait imaginé. Le réchauffement réduit la couverture de glace de mer pendant les mois d’été, ce qui entraine un apport accru d’eau douce provenant de la fonte de la glace de mer et des glaciers, ainsi qu’un changement des courants océaniques et du paramétrage du mélange océanique. Les collectivités du Nord pourraient profiter de l’expansion des activités de pêche commerciale et de navigation ainsi que de l’exploitation des ressources minérales. Par contre, les changements physiques dans les océans auront une incidence sur la disponibilité de nourriture pour la faune marine et modifieront le déplacement des métaux et des contaminants chimiques qui sont nocifs pour les animaux et les organismes qui les consomment. Grâce au suivi et à la cartographie de la répartition des produits chimiques dans l’eau, la science nous aidera à prévoir la réaction de l’Arctique aux changements climatiques et à d’autres perturbations d’origine anthropique, et à nous y adapter.
Jay Cullen est professeur d’océanographie à la University of Victoria. Ses spécialités en recherche sont la chimie des métaux et les isotopes radioactifs artificiels dans l’eau de mer et les organismes vivants. Il a reçu le prix de recherche Craigdarroch pour l’excellence en mobilisation des connaissances et a été nommé Provost’s Engaged Scholar à la University of Victoria en reconnaissance de son travail dans les domaines de la communication scientifique, de l’éducation et de la sensibilisation du public. Il dirige le Réseau intégré de surveillance des radionucléides dans l’océan à Fukushima qui étudie les répercussions de la catastrophe nucléaire de Fukushima survenue en 2011 sur l’état des océans et la santé publique au Canada.